Nous savons tous qu’un combat visant à protéger la terre qui se dégrade chaque jour est engagé. Tous les secteurs déploient de nombreuses innovations pour renouer avec mère Nature. Le secteur funéraire n’est pas en reste et voit les obsèques écologiques comme une tendance en plein essor. Nous allons voir ensemble l’essentiel à retenir sur ce sujet.
Concept d’obsèques écologiques
Quand on parle d’obsèques, on oublie souvent de mentionner ses inconvénients sur l’environnement. Effectivement, plusieurs éléments utilisés de près ou de loin pour les funérailles peuvent avoir des impacts négatifs sur le réchauffement de la terre. Voilà pourquoi, le concept d’obsèques écologiques est une innovation. Il s’agit de concevoir des sépultures et autres éléments funéraires qui se décomposent avec les restes humains.
Outre ces éléments, d’autres aspects des obsèques agressent la nature. On peut prendre comme exemple le nombre de voitures qui transportent ceux qui se rendent à une inhumation. En une seule journée, ce sont généralement plus d’une cinquantaine de véhicules qui sont mobilisés. On peut alors imaginer la quantité de CO2 émise pour une seule inhumation. Pour éviter cela, les obsèques écologiques prévoient que les familles transportent le cercueil du défunt à pieds.
De nombreuses ressources sont utilisées pour la construction de sépultures. En effet, ce sont des minéraux comme les granits ou encore d’importants blocs de marbre. Des carrières sont exploitées puis laissées à l’abandon une fois vidé de leurs ressources. Sans parler du carburant, du forage et des gaz émis lors d’utilisations d’engins.
Forces
L’avantage des obsèques écologiques est une participation de chacun dans le combat contre la dégradation de la terre. Par ailleurs, selon les moyens que l’on dispose, on peut choisir les éléments qui contribueront dans tous les cas à préserver la nature. On peut alors dire que même dans la mort, une personne contribue à sauver le futur des générations suivantes.
En optant pour cette tendance qui évolue, on préserve le sol, les points d’eau et les autres minéraux. En fait le corps humain se décompose et retourne à l’état de poussières. Cependant, ce n’est pas le cas des cercueils et des autres éléments nécessaires. Pour y remédier, on peut utiliser des éléments qui se décomposent en même temps que les restes humains.
Même si certains éléments écologiques peuvent coûter assez cher, on peut dire que dans l’ensemble et sur le long terme, les obsèques écologiques sont économiques. Effectivement, on renoue assez avec le minimalisme. C’est-à-dire qu’il n’y a plus besoin de creuser profondément où construire des monuments en béton, et en granit. Une petite fosse à la taille du défunt est suffisante puis recouverte de terre naturelle. Il ne reste qu’à mettre une petite signalétique indiquant la présence d’une sépulture.
Faiblesses
Cependant, il existe encore quelques points à revoir dans ce concept. Par exemple, les vêtements ne sont pas dégradables. En d’autres termes, le tissu des vêtements portés par le défunt dans son repos éternel ne se décompose pas avec le reste des éléments.
Concernant l’incinération, cette pratique n’est actuellement pas encore très verte. En effet, il n’est pas encore possible de limiter les émissions fumées de la crémation à 100 %. De plus, de nombreuses ressources non renouvelables sont mobilisées à pleine puissance pendant cette période.
Les éléments d’obsèques écologiques
Plusieurs éléments contribuent aux obsèques écologiques. Dans le cadre d’une incinération, on peut utiliser une urne biodégradable comme on peut trouver sur le site de France Tombale. Celle-ci se décompose au fil du temps pour disparaitre définitivement après un moment.
Les garnitures biodégradables sont une tendance que l’on peut trouver facilement en option chez la majorité des sociétés de pompes funèbres. Cette matière où repose le corps se décompose en même temps que ce dernier pour se dissoudre complètement après un moment.
