Après une enquête longuement préparée et mijotée par plus d’une centaine de journalistes, il a été récemment dévoilé dimanche dernier l’envers des paradis fiscaux. Plus de 140 responsables politiques et de personnalités confondues font partie de ce scandale économique. Après un an de recherche sur ce qu’il en est vraiment, la vérité éclate enfin.
Panama Papers : célébrités et comptes off-shore
Plus d’une centaine de noms ont été associés à des comptes off-shore, divulgués récemment par une source sûre. Panama Papers, c’est quelques 11,5 millions de documents qui ont été fournis par cette source pour appuyer sa révélation. Les journalistes ont été plus que ravis de dévoiler ces informations au grand jour. Vladimir Poutine, Michel Platini ou encore Lionel Messi, les noms ne finiront pas de vous étonner.
Célébrité et fraude fiscale
Il est triste de constater à quel point les célébrités qui gagnent largement plus que les gens normaux se permettent de cacher leurs actifs pour éviter les diverses taxes. Comme quoi il est prouvé que l’être humain est un éternel insatisfait. C’est par l’intermédiaire des archives d’un avocat panaméen que les journalistes ont pu établir une liste très précise des personnalités concernées.
Une attaque indirecte contre Panama ?
Panama est réputée pour être un pays très ouvert financièrement. Les banques y sont très compétitives. Panama évite de taxer trop en hausse ses clients. Qu’il s’agit d’entreprise ou de particulier. C’est pour ça que les gros clients optent pour ce pays. Monsieur Fonseca Mora, directeur et fondateur de Mossack Fonseca affirme que la divulgation de cette liste est une attaque envers le Panama. « C’est un crime, un délit », déclare-t-il.
Les sanctions en vigueur
Après cette grande révélation avec le Panama Papers, François Hollande a été plus que ravi. Il n’a pas omis de féliciter les responsables. C’est bien évidemment une bonne nouvelle pour la rentrée fiscale française. Les enquêtes seront alors renforcées. Des notifications seront adressées aux fraudeurs. Certains seront inscrits dans le fichier central des chèques ou FCC, semblables à la sanction imposée pour un interdit bancaire.
Détenir une société offshore dans un paradis fiscal
Opter pour le paradis fiscal lorsqu’on est une société offshore a vraiment peu d’intérêt. À moins d’avoir comme objectif de s’évader fiscalement et de contourner ainsi plusieurs situations juridiques inconfortables. En d’autres termes, ouvrir un compte offshore dans un paradis fiscal tel que le Panama est forcément une voie pour l’illégalité, et rien d’autre. Une enquête américaine est alors ouverte pour rendre justice à la fiscalité française.